UBO register
- UBO register : principles et principles
- Bénéficiaire final : de qui s'agit-il ?
- L'arrêté royal relatif aux modalités de fonctionnement du registre UBO
- Comment se préparer ?
- Remplissez les informations sur le registre du Bureau de Brasilia.
- FAQ et documentation utile
1. Registre du Bureau de Brasilia : principles et principles.
La loi du 18 septembre 2017 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et à la limitation de l'utilisation des liquidités (ci-après dénommée "la loi") prévoit l'établissement d'un registre des bénéficiaires effectifs en Belgique (ci-après dénommé "UBO", qui signifie "Ultimate Beneficial Owner" ; ci-après dénommé "le registre UBO").
La loi transpose la Directive européenne 2015/849 relative à la prévention de l'utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (la " 4th Directive LAB "), qui impose aux États membres d'adopter des dispositions législatives, réglementaires et administratives pour garantir que le système financier est utilisé aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme :
- les sociétés et autres entités juridiques établies sur leur territoire obtiennent et tiennent à jour des informations adéquates, exactes et à jour sur leurs bénéficiaires effectifs, y compris des informations détaillées sur les intérêts économiques détenus par ces derniers ;
- il y aurait un registre central d'informations sur les bénéficiaires effectifs de ces entités afin de faciliter l'accès à ces informations.
La loi prévoit donc l'obligation (1) pour les sociétés, les organisations (internationales) à but non lucratif et les fondations de collecter et de tenir à jour des informations adéquates, exactes et à jour sur leurs bénéficiaires effectifs et (2) pour les administrateurs d'envoyer des données sur les bénéficiaires effectifs par voie électronique au registre de l'UBO dans un délai d'un mois.
2. Bénéficiaire final : de qui s'agit-il ?
La loi énumère différentes catégories de bénéficiaires finals en fonction de l'entité juridique à laquelle ils sont liés. La loi établit une distinction entre trois types d'entités juridiques, à savoir les sociétés, les organisations (internationales) à but non lucratif et les fondations et trusts et autres entités juridiques similaires aux trusts.
Sont considérés comme bénéficiaires finals dans le cas des entreprises :
- La ou les personnes physiques qui détiennent directement ou indirectement un pourcentage suffisant des droits de vote ou de la participation dans cette société, y compris la détention d'actions au porteur ;
Une participation détenue par une personne physique de plus de vingt-cinq pour cent des droits de vote ou de plus de vingt-cinq pour cent des actions ou du capital de la société est réputée constituer une indication d'un pourcentage suffisant des droits de vote ou de l'intérêt direct. Pour plus d'informations sur l'identification des ayants droit économiques indirects, veuillez vous référer aux questions fréquemment posées sur notre site Internet (voir section 5.3). - La ou les personnes physiques qui contrôlent cette société par d'autres moyens (p. ex. pacte d'actionnaires, droit de nommer les membres du conseil d'administration, droit de veto).
- La ou les personnes physiques appartenant à la direction générale, si, après avoir épuisé tous les moyens possibles et pour autant qu'il n'y ait pas de soupçon, aucune de ces personnes n'a été identifiée, ou s'il existe un doute quant à savoir si la ou les personnes identifiées sont le ou les bénéficiaires effectifs (par exemple, les mesures prises pour identifier les deux premières catégories, résultant des recherches effectuées).
être considérés comme bénéficiaires finals dans le cas d'organisations (internationales) à but non lucratif et de fondations :
-
- les membres du comité directeur ;
- les personnes habilitées à représenter l'association ;
- les personnes chargées de la gestion quotidienne de l'association ou de la fondation (internationale) ;
- les fondateurs d'une fondation ;
- les personnes physiques ou, lorsque ces personnes n'ont pas encore été désignées, la catégorie des personnes physiques dans l'intérêt principal desquelles l'association ou la fondation (internationale) sans but lucratif a été créée ou est active ;
- toute autre personne physique qui exerce en dernier ressort le contrôle de l'association ou de la fondation (internationale) par d'autres moyens.
Sont considérés comme bénéficiaires finals dans le cas des trusts, fiduciaires et autres arrangements juridiques similaires :
le fondateur ;
- le(s) fiduciary(s) ou le(s) fiduciary(s) ;
- le protecteur, le cas échéant ;
- les bénéficiaires ou, lorsque les bénéficiaires de la fiducie ou du fiduciaire n'ont pas encore été identifiés, la catégorie des personnes dans l'intérêt principal desquelles la fiducie ou le
- fiduciaire a été crééé ou est employé ;
- toute autre personne physique contrôlant en dernier ressort le fiduciaire ou le trust en raison de sa propriété direct ou indirecte ou par d'autres moyens.
3. L'arrêté royal relatif aux modalités de fonctionnement du registre UBO.
L'article 75 de la loi autorise le Roi à fixer les modalités de fonctionnement du registre UBO.
L'arrêté royal relatif aux modalités de fonctionnement du registre UBO (l'"arrêté royal") a été publié le 14 août 2018 et est entré en vigueur le 31 octobre 2018.
Ce décret reprendra notamment l'ensemble des modalités de fonctionnement du registre du Bureau de Brasilia :
- quelles informations doivent être transmises au registre UBO en fonction du type de bénéficiaire effectif concerné ;
- qui devrait transmettre ces informations au nom des entités juridiques concernées et selon quelles procédures ;
- qui aura accès aux informations figurant dans le registre du Bureau de Brasilia et selelles modalités cet accès aura lieu ;
- quels sont les écarts qui existent pour que les données du registre du Bureau de Brasilia ne soient pas accessibles ou ne le soient que partiellement ;
- quels contrôles seront effectués dans le cadre de l'obligation de transférer des données au registre du Bureau de Brasilia et quelles sanctions seront imposées si nécessaire ?
- comment les données transférées au registre du Bureau de Brasilia seront sécurisées et traitées.
4. Comment pouvez-vous vous préparer ?
L'arrêté royal est entré en vigueur le 31 octobre 2018. Tu peux le faire :
- un représentant légal ou un représentant autorisé muni d'une e-ID qui remplit les informations mentionnées dans l'arrêté royal via la plate-forme électronique MyMinFin au nom de votre organization ;
- Déterminez à quelle catégorie de la section 2 ci-dessus votre bénéficiaire effectif appartient ;
- disposer d'informations précises et détaillées sur les bénéficiaires finaux de votre organization et sur toutes les entités juridiques que vos bénéficiaires finaux utilisent pour exercer un contrôle sur votre organization ;
- avoir la preuve que vos renseignements sont adéquats, exacts et à jour ;
- veiller à ce que des procédures soient mises en place au sein de votre organisation pour garantir que toute modification des informations relatives à vos bénéficiaires finals soit transmise au
- registre du Bureau de Brasilia dans un délai d'un mois.
- Une FAQ est disponible pour téléchargement (PDF, 750.57 KB).
5. Pour remplir des informations sur le registre du Bureau de Brasilia
Vous avez jusqu'au 30 septembre 2019 pour enregistrer vos bénéficiaires finals pour la première fois. Vous pouvez déjà enregistrer vos bénéficiaires finaux en vous connectant à l'application (lien externe) sur le portail MyMinFin (pour les citoyens) ou MyMinfinPro (pour les représentants légaux).
Voici les différents manuels d'utilisation pour vous aider dans ce processus :
Fichier téléchargeableLegal representative Enterprise (PDF, 1.89 MB)
Fichier téléchargeableReprésentant légal de l'OBNL (PDF, 1.88 MB)
Fichier téléchargeableMandatary-Client (PDF, 836.25 KB)